Jayne Mansfield 1967 (Simon Liberati)
La première fois que j'ai entendu parler de ce livre, c'est dans une émission de télé. L'auteur était invité, quelque chose en lui, dans sa façon de se tenir, me mettait plutôt mal à l'aise, mais les deux critiques présentes sur le plateau étaient dythirambiques, ou l'une l'était et se fritait avec l'autre, je ne me souviens plus en détail, mais ça avait retenu mon attention en tout cas.
Du coup quand je l'ai croisé à la bibliothèque (le livre, pas l'auteur), je me suis laissée tenter.
L'histoire de Jayne Mansfield, starlette décadente avec pour point de départ l'accident qui lui a coûté la vie, ça ne partait pas gagnant avec moi mais je restais curieuse et j'avais en tête qu'elle serait peut-être "attachante", avec toutes ses failles.
Bon... je n'ai pas aimé. J'ai trouvé la précision chirurgicale des descriptions, de l'accident en particulier, très dérangeante, glauque. Je veux bien être bousculée par mes lectures si je sens que ça m'apporte quelque chose. Là, non.
Je reconnais la profondeur du travail de documentation, mais au delà... Je ne suis pas parvenue à avoir d'empathie pour l'héroïne, j'étais toute ennuyée pour elle qu'elle soit présentée de façon si pathétique sans rien ressentir d'autre que quand j'observe quelqu'un en train de faire un truc crado. J'ai lu ce livre il y a quelques mois déjà et dans mon souvenir, c'était en grimaçant.
Je viens de retrouver l'extrait de l'émission ici et en effet, je trouve l'auteur exaspérant et je ne suis pas du tout l'enthousiasme d'Audrey Pulvar. Il semble entendu que c'est "très bien écrit". Je ne dois pas savoir reconnaître ce qu'est le "bien écrit" parce que ça ne m'a pas non plus touchée.
Tant pis.