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Des souris et des livres !

7 avril 2020

Mes dernières lectures 1

Salut tout le monde !

En effet, 3 ans et pour moi beaucoup plus !! Alors quoi de mieux qu'un confinement pour vous présenter mes dernières lectures ?

Commençons alors par le plus dispensable :

  • Des Sorciers et des Hommes (Thomas GEHA)

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Un sorcier et un guerrier sans foi ni loi sèment la terreur et le mal dans un monde héroïc-fantasy assez classique. Chouette, des anti-héros !!!

Sauf que,voilà, la sauce ne prend pas. Les personnages sont assez caricaturaux (malgré quelques bonnes idées du côté des seconds rôles, qui, pour la plupart sont de l'autre côté de la balance), les situations prévisibles (bah oui, ils sont méchants, ne l'oubliez pas) et même la fin est décevante.

 

 

 

 

  • Génocides (Thomas DISCH) 

Continuons avec un roman d'anticipation écrit au milieu des années 60.

mnemos707-2019L'humanité se meurt. La Terre est envahie par des végétaux gigantesques d'origine inconnue qui éradiquent méthodiquement les "parasites".

L'histoire commence dans une petite communauté qui résiste tant bien que mal à l'envahisseur (ça vous rappelle quelque chose, peut-être ?) sauf que cette fois, ça se passe beaucoup moins bien. Pas de produit miracle. Les hommes, alors que la fin de notre monde est proche, ne pensent qu'à assouvir leur désir de pouvoir ou de vengeance et comme tout monde post-apo qui se respecte, une rencontre entre survivants finit dans un bain de sang... De petites victoires en défaites écrasantes, le combat se limite bien vite à tenter de survivre un peu plus longtemps, quitte à en perdre ses dernières parcelles d'humanité.

Dans ce court roman (256 pages), l'Homme n'a pas le beau rôle face à une menace qui le dépasse. La vision pessimiste de l'auteur est renforcée par la succession de scènes brutales. Les actions des différents protagonistes ne font qu'accélerer un processus inéluctable. Si espoir il y a, il est du côté des destins individuels. D'un point de vue collectif, l'Homme en prend sérieusement pour son ego.

Mon avis, malgré tout, reste partagé, peut-être à cause du style ou de l'enchainement rapide des situations ou des états d'âme (j'ai souvent eu l'impression qu'il manquait quelques pages) mais soyons honnête, Génocides ne laisse pas indifférent.

 

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14 décembre 2019

3 ans ! Quelques nouvelles et du street art.

3 ans !

Qu'on n'a pas vu passer...

La souricette jolie est devenue une collégienne-musicienne.

Le raton blagueur est toujours aussi rockeur et est allé, tout seul comme un grand (qu'il est désormais) à son premier festival de musique métal il y a quelques mois.

Mr Rat et moi avons poursuivi notre "parcours de découvertes", avec ou sans eux et donnons évidemment la priorité à la vraie vie plutôt qu'aux traces sur le blog.

On ne rattrapera pas ces trois ans de silence, mais j'ai envie de partager  quelques unes de nos découvertes de street art lors de nos balades parisiennes (parce que... J'ai un peu repris des études, dans ma fac d'il y a plus de 20 ans, et ça nous offre parfois des soirées parisiennes).






Et la dernière, de Mr Rat, qui en a quelques autres sous le coude...


Et sinon, cette année, on a refait entrer du street art à la maison, deux énormes coups de coeur...











18 décembre 2016

Miossec au Trianon

Aïe, j'ai repris du retard par ici !

Il y a une vingtaine de jours, nous avons poursuivi nos découvertes musicales, mon Rat et moi, en assistant au concert de Miossec.

Bon, c'était un peu la course, j'étais allée voir une amie un peu loin l'après midi et lui travaillait, nous avions donc décidé que je l'attraperais au vol à la gare afin que nous arrivions ensemble au plus tôt au Trianon. C'était sans compter le retard de son train qui nous a fait arriver trop tard pour trouver deux places assises l'une à côté de l'autre en corbeille (balcon?). Nous voilà donc en fosse (nous n'aimons plus), tant pis.

En première partie, Baptiste W Hamon. Beau gosse, très belle voix mais chansons qui ne nous touchent pas (ce n'est pas moche mais le Rat s'ennuie et moi... un peu aussi), une impression de déjà entendu (Jean Michel Caradec?), que ce type de son plairait plus à mon père...

Puis Miossec, que nous connaissions peu (si peu que j'ai réalisé en fin de concert, alors que passait sa seule chanson que je connaissais, que je le confondais avec Mickey 3D, entendu sur des extraits de quelques secondes dans le même quizz musical auquel nous jouions il y a quelques années).

 

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Nous avons vécu un très bon moment malgré notre grande fatigue de ce soir là (et la fosse, scrogneugneu). Cet homme là n'a pas seulement une gueule, du charisme. Il a le sens des silences, des chuchotements et des contrastes, cette écorchure et une rugosité qui nous transportent, un côté diamant brut... et autour de lui une équipe à sa mesure (notamment la belle et talentueuse Mirabelle Gilis, son violon enchanteur, sa voix si parfaitement accordée avec le rauque chant principal). Dans  l'intimité de notre Trianon, il se livre avec une belle simplicité, merci l'artiste.

 

13 décembre 2016

Agnès BIHL au Trianon

Agnes BIHL

 

J'ai découvert Agnès BIHL une nuit à la radio, quand je l'écoutais la nuit parce que je manquais de conversations intéressantes avec les adultes en journée (de cette époque date mon rêve fou de me reconvertir un jour en Ménie Grégoire en travaillant juste un peu la nuit à acueillir avec bon sens et bienveillance les confidences des gens tristes). Elle était invitée par une radio locale, je crois et répondait à quelques questions sociétales entre deux chansons de son répertoire. Je ne me souviens plus précisément ni de ce qu'elle disait ni des chansons, mais cette soirée avec elle avait été un moment agréable et instructif. J'avais retenu qu'il s'agissait d'un personnage intéressant qans chercher à en savoir plus.

Alors quand j'ai su qu'elle passait dans notre petite salle, il a été évident que nous irions l'écouter, mon Rat et moi.

La première partie, assurée par Adélys, ne nous a pas convaincus. Cette jolie jeune femme se présente avec une séduisante simplicité, dans une robe portefeuille noire toute sobre, pieds nus, avec une coiffure de girl next door. Elle sait chanter, maîtrise son boucleur pour chanter avec elle-même de façon harmonieuse, mais vraiment les premiers titres ne nous emportent pas. Les deux derniers ont un petit quelque chose mais on ne la suit pas malgré tout, surtout que les interventions entre les chansons vont complètement à contrepied de ce qui aurait pu faire son charme à nos yeux, très maniéré voire chichiteux, bref, il en faut pour tous les goûts, on ne craque pas cette fois.

Au tour d'Agnès BIHL qui, on ne le savait pas, nous offre un choix de chansons très actuelles de 1830 à 1940. On n'accroche pas forcément sur toutes mais le spectacle (cabaret) est bien ficelé, les personnages qu'elle et ses acolytes interprètent sont tour à tour touchants, grotesques, pitoyables, révoltés mais tous attachants.

Elle enchaine des textes dits et des chansons, avec parfois des transitions assez miraculeuses et à un moment, alors qu'elle commence à chanter, je suis parcourue d'un drôle de frisson, je connais cette chanson !

Je l'ai ramenée de colo quand j'avais 8 ans, c'était merveilleusement triste, je la chantais jour et nuit et ma mère n'en pouvait plus ! Je m'aperçois la larme à l'oeil que je n'en ai pas oublié grand chose (au point d'avoir un doute sur les paroles du refrain, qui me semblent avoir été remplacées dans toute la chanson par celles du refrain final). Ma famille en reprend pour une bonne semaine avant que je ne la range à nouveau au fond de ma mémoire.

Bref, un joli moment pour cette ouverture de saison (en ce qui nous concerne) au Trianon transatlantique et une interprète qui mérite décidément le détour.

4 décembre 2016

Vadrouille parisienne le 13 novembre 2016

Après notre super soirée du 12 novembre, nous avions encore toute une journée pour profiter de Paris. Les gars m'ont laissé carte blanche pour les y traîner, du nord au sud, d'est en ouest...

Nous avons commencé par longer l'eau : Canal de Saint Denis, bassin de la Villette, Canal Saint Martin.

Chemin faisant, j'ai pris plein de photos.

 

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Ici, quand on regardait l'eau à nos pieds, on y distinguait un vélib, une chaussure...(pas de cadavre, pas de raton laveur)

Un mur peint et son magnifique escalier:

 

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Près d'un marché, un camion peint, et un bâtiment qui m'a intéressée (je pense une restauration d'un ancien hangar, mais je n'en sais rien):

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Un peu plus loin, une cabane toute décorée:

 

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Un trompe l'oeil amusant :

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Revenus sur nos pas de cette autre balade, près de l'hôtel du nord, j'ai encore regretté le radeau de la méduse:

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On a quitté l'eau (ou plutôt c'est elle qui nous a quittés pour aller s'enterrer... Un jour, il faudra la suivre, dans un bateau, je suis trop curieuse de ce qu'il peut y avoir là dessous) près d'une plaque commémorative toute neuve pour quelques-unes des victimes du 13 novembre de l'année passée. Alors on a continué vers la place de la République, puis vers le Bataclan, la mairie du onzième où nous avons respecté une minute de silence, regardé le lâcher de ballons, pensé à toutes ces victimes qui comme nous ce jour ne faisaient que profiter de Paris.

Et nous avons continué à ouvrir les yeux le plus grand possible pour ne rien en perdre.

 

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Nous avons retrouvé la place de la Bastille où nous avons mangé indien. 

J'aurais bien aimé jeter un oeil au bassin de l'Arsenal, mais il n'était pas accessible, alors nous avons filé sur le pavillon de l'Arsenal, traversé l'île Saint Louis, l'île de la Cité, flâné dans le marché aux fleurs, puis sommes repartis vers la rive droite pour le plaisir de ré-emprunter la passerelle des Arts. Après un passage tout près du Louvre, puis dans les jardins du palais Royal, à l'Opéra, nous avons pris une dernière photo pour la Souricette avant de nous écrouler dans le train du retour, épuisés, une vitrine de Noël très connotée Monster High...

 

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2 décembre 2016

Les Insus au Zénith de Paris

L'année dernière, quand Téléphone/les Insus a fait son retour, je ne l'ai compris qu'en lisant dans les infos locales que les demandes trop nombreuses avaient fait sauter tous les standards des billetteries. Bien trop tard, donc.

Or ça fait des années qu'avec Mr Rat et mon Raton rockeur, on se promettait d'aller les écouter en cas de reformation du groupe.

J'ai pour ma part assisté à un concert acoustique de Jean Louis Aubert avec mon amie qui est sûrement sa plus grande fan, en Belgique, mais pour Téléphone, c'était déjà cuit quand je les ai découverts, l'année de mon bac.

Alors pas question d'acheter des tickets remis en vente à trois fois leur prix, mais quand d'autres dates ont été mises en vente, nous étions au taquet, moi sur mon téléphone (hé hé), lui sur son ordi, et nous avons enfin réussi à obtenir trois places, au Zénith... de Paris.

Pendant des mois j'ai attendu que le 12 novembre arrive et quand enfin ce fut le moment, j'étais galvanisée ! Je sautais partout une semaine avant.

La Souricette casée chez sa mamie, nous avons pris le train pour Paris tous les trois en amoureux (!), déjeuné au Bouillon Chartier, la cantine coup de coeur familial et marché, tant que la pluie nous le permettait (c'est à dire jusqu'à notre arrivée très humides à l'apparthôtel, à la Villette). Une petite sieste pour être en pleine forme malgré une nuit pourrie, quelques courses pour grignoter et nous étions d'attaque !!!

La première partie ne nous a pas fait grand effet (bon les premières parties, ça dépend, ça dépasse, hein...), mais Téléphone, pardon, les Insus, un de mes meilleurs souvenirs à n'en pas douter.

Nous étions loin, nous voyions comme ça:

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ou, en zoomant beaucoup, comme ça:

 

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 (le silence dans la tête, le bruit au dehors...)

Bon, j'ai mis ici les deux photos de loin juste pour démontrer à mon Rat que ça ne vaut pas le coup de prendre des photos, qu'il vaut mieux profiter complètement du concert et chercher des photos de meilleure qualité, prises par d'autres. (ce qui sera fait sur les futurs concerts, donc, comme à mon habitude).

ça ne nous a pas empêchés d'en profiter, d'avoir l'impression qu'on ne chantait que pour nous moi, de danser (pas forcément les premiers sur le dance floor en temps normal) (j'adore les euphémismes, les litotes, tout ça !), de chanter, de hurler (mon Raton ravi me prédisait une extinction de voix, eh bien même pas !). Bref, un super moment, hors du temps avec ces papys du rock qui n'ont rien perdu de leur fougue, de leur crédibilité. Bref, je suis aussi fan qu'il y a 25 ans, je crois.(merci ! merci ! merci !) et mes hommes ont aussi passé un très bon moment.

Et ils ont annoncé ce soir là un Stade de France en septembre 2017. Si tout va bien, on y sera, avec la Souricette, et des amis. Puisque c'est ce qu'on avait toujours imaginé pour leur retour, quand on le supputait. Et en attendant, il faut que je remette la main sur mon CD de Rappels que je ne retrouve plus...

27 septembre 2016

Les ignorants (Etienne Davodeau)

Comme je le disais dans le précédent message, je me suis plongée la tête la première dans le rayon "Roman graphique" de notre bibliothèque.

J'y découvre des histoires de gens qui s'engagent pour leurs idées, pour faire avancer les mentalités, plus ou moins loin de chez nous et en suis souvent dépaysée, tout en ayant l'impression de m'informer un tout petit peu, moi qui, je n'en suis pas fière, me tiens tellement à distance de l'actualité.

Comme je pioche au petit bonheur la chance dans le rayon, j'ai par hasard emprunté la dernière fois deux oeuvres du même auteur, Etienne Davodeau.

J'ai plutôt aimé la première : "les mauvaises gens" où il donne la parole à ses parents (voire leur tire les vers du nez) afin de témoigner de leur cheminement vers le militanstisme (syndical, politique...) parce que c'était nécessaire pour eux, pour leurs collègues, leurs voisins.

Mais c'est la deuxième qui m'a le plus emportée: les ignorants.

 

les ignorants

Récit d'une initiation croisée, d'un partage entre lui, l'auteur de BD et son ami Richard Leroy, vigneron. Ayant fait le constat de l'ignorance de l'autre dans leurs domaines de prédilection respectifs, ils s'accordent un peu plus d'une année pour se les faire découvrir. Chacun plonge avec courage, l'un en découvrant les travaux de la vigne, les dégustations, l'autre en s'attaquant aux piles de livres sélectionnés pour lui, les festivals, les expos...

On les voit faire des liens entre leurs façons de travailler, comprendre, ou résister un peu (à ce qui est unanimement considéré, dans un art ou dans l'autre). On assiste à des rencontres "authentiques" avec une belle galerie de personnages, j'ai beaucoup aimé l'humanité dans ce récit, la curiosité des uns et des autres, la tendre dérision (ou auto-dérision). Et au passage j'y ai glané des idées de lectures (je pourrais dire de vins à goûter mais je ne suis pas sûre que j'explore beaucoup plus loin, en vrai), chouette ! Le lecteur est en quelque sorte associé à cette initiation, au passage, à ce partage vraiment agréable à suivre.

4 septembre 2016

Mais... notre blog prend la poussière !

Plus d'un an sans poster, quelle honte !

Tout le monde va croire qu'on ne lit plus, qu'on ne sort plus, qu'on ne va plus au ciné...

Alors que si.

Pour ne pas trop culpabiliser à l'idée de bouquiner au lieu de faire ma compta, en février dernier, j'ai eu l'idée d'emprunter plutôt des romans graphiques que des romans et depuis, je dévore, avec des critères de ratio texte/image très personnels, de vives attractions et répulsions graphiques, mais c'est tout un monde qui s'est ouvert à moi et j'ai bien éclusé le rayon dédié à ce genre littéraire à la bibliothèque. La souricette s'est attaquée à ma bibliothèque d'enfance, reconstituée pour elle chez un bouquiniste (elle a découvert Helen Keller et les jumelles de Kastner, Sarah Ida...), Mr Rat vous dira mieux que moi ce qu'il a lu, et j'ai l'impression que le Raton blagueur a mis la pédale douce de ce côté et a consacré l'essentiel de son temps à jouer sur son ordi...

Nous avons découvert le géocaching et y consacrons un peu de temps quand nous sommes tous les 4 (et même quand la famille n'est pas au complet). Daans ce contexte, nous avons découvert des endroits beaux, insolites, etc...

Nous sommes allés un peu au ciné, pas assez mais quand même un peu et c'est là que je réalise que les films ne font pas tous "trace" dans ma mémoire quand je ne prends pas le temps de poser ici mes impressions à leur sujet. Il va falloir changer ça !

Nous avons découvert quelques restaurants qui mériteraient d'être mentionnés.

Nous sommes allés écouter Giedré, Mr Rat et moi, et Arno, once again (je ne me lasse pas), ainsi que la Souricette à la clarinette (on est fan aussi).Et cette année est pour nous pleine de promesses puisque nous sommes parvenus à acheter des places pour les Insus en novembre, mais irons écouter également Agnès Bihl, Robert Charlebois, Miossec et... Dick Annegarn !!! (je vous épargne les youyous mais c'est l'idée) et peut être de nouveau Cali et quelques autres, tout près de chez nous. Et j'ai promis un spectacle à l'opéra à ma souricette, aussi.

Bref, j'espère prendre le temps de passer par ici plus souvent, disons que ce sont mes bonnes résolutions de la rentrée !

A bientôt?

31 mai 2015

Dick Annegarn à Rouen

Je vous en parlais dans mon dernier billet. Le 106, dans le cadre du festival Rush recevait Dick Annegarn pour un concert gratuit place Barthélémy à Rouen hier soir.

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Je suis allée l'écouter il y a quelques années dans l'autre hangar (23 !) avec un billet offert par mon Rat, qui ne pouvait pas m'accompagner, et une amie belge, qui avait la bonne idée de venir en formation pro dans la région ce soir là. Il m'accompagne parfois aussi dans mes longueurs de piscine, selon les hasards du mode "lecture aléatoire" de mon MP3 .

J'étais enchantée de l'aller écouter en famille cette fois.

Pour parfaire la soirée, nous avons d'abord emmené les enfants dîner dans notre cantine afghane, le Bamyan. Nous avons bien vu que le temps filait pendant le repas et regrettions de manquer le début du concert mais une fois le (bon !) repas commencé...

Un peu avant 21 h c'est en courant que j'ai rejoint la petite place. La Souricette et moi nous sommes faufilées au plus près du grand Dick qui finissait une chanson que je ne connaissais pas. Puis il a rugi "Ruuuuuush" et il est parti.

Nous avons donc loupé Dick Annegarn à Rouen. Et comme je me suis dégonflée de prendre RV pour son collectage de chansons traditionnelles...

Je me serais mis des claques ! (Si on s'était un peu mieux renseignés, on serait allés manger après)

Une autre fois, Dick...

13 avril 2015

Cali au 106

En ce moment, on sort !

(on lit aussi un peu, on se balade, on ne va pas assez au ciné... et on est en retard dans nos articles ici !!!).

Samedi, c'était en configuration réduite, juste mon Rat et moi, pour aller écouter Cali qui passait dans notre hangar 106 préféré. (je vous fais grâce de nos deux passages au Zénith pour faire plaisir à la Souricette  avec les spectacles de la tournée "Danse avec les stars" et "Holidays On Ice". Bons moments parce que ça nous faisait plaisir de les partager avec elle, mais définitivement pas notre tasse de thé. Si j'arrive à la motiver, elle vous en parlera elle-même).

Je n'ai découvert Cali que tard, mais il a une place particulière dans notre histoire puisque la première fois que j'ai rendu visite à mon Rat chez lui, il me l'a fait écouter et depuis, je suis renvoyée à ces tout premiers moments de notre histoire commune quand je l'entends, tout en savourant le fait qu'elle ne ressemble en rien à celles qu'il raconte.

Je redoutais la première partie.

Mais c'était Nord. Et c'était très agréable. Mr Rat a trouvé que c'était très influencé par Louise Attaque, qu'il aime bien (ça tombe bien). Moi, j'ai juste trouvé le chanteur vraiment sympathique, crédible, il a su installer très vite une relation chaleureuse et authentique avec le public (on n'attendait pas poliment qu'il cède la place). Et sa voix s'inscrit tout à fait dans ce qui fait du bien à mes oreilles, les textes sont assez desespérés (que de déceptions amoureuses, encore !). A suivre et en attendant... merci pour ce moment !

Et puis Cali !

Cali

Qui monte sur scène comme un boxeur sur un ring, commence à gesticuler pour chauffer la salle à blanc. Un peu too much pour moi... Et puis finalement non. La température est en effet montée de quelques degrés suffisamment vite pour lui permettre un premier voyage porté par son public. Il fallait ça !

J'aime vraiment le personnage, non dénué d'ὕϐρις (ouais, j'ai fait du grec ancien, il paraît que ma Souricette ne pourra pas, je le déplore), nous entraînant au bar le temps de tremper ses lèvres dans un verre de bière et de nous regarder d'un peu plus près, mais également capable de suspendre une salle à ses lèvres, à sa voix et à sa diction toute particulière le temps d'une belle histoire d'amour, celle de ses grands parents dans l'Espagne de Franco, ou d'une chanson de Ferré.

J'aime aussi quand il se chante mufle ("tu étais presque belle, j'étais pas loin d'être fidèle"), soulagé de se libérer d'une femme. En même temps j'espérais fort que ça ne parlerait pas trop à mon Amoureux, que ma main dans la sienne le dissuaderait d'adhérer à cette vision un peu fataliste de l'amour et des femmes.

J'ai moins aimé le passage en voix caverneuse avec éclairage aveuglant, surtout qu'il se donnait à fond et que j'avais peur qu'après il ne soit trop fatigué pour en donner encore. Mais les autres avaient l'air de s'éclater, y compris mon Rat, alors j'ai pris mon mal en patience, et Cali a donné encore et encore après ce passage à vide pour moi.

Sa relation au public m'a fait penser à celle de Nilda Fernandez, dont je ne suis pas la plus grande fan pour ce qui concerne les albums, mais que j'ai déjà "rencontré" trois fois en concert et que je retournerai voir à chaque fois que j'en aurai l'occasion pour ce partage, cette générosité, cette simplicité.

Bref, encore une bonne soirée au 106. On reviendra !

Et en attendant, promis Cali, on fait écouter Ferré aux enfants (quand je pense que je ne suis pas allée l'écouter en concert quand j'avais 6 ans pour cause d'école le lendemain ! Argh !) et un grand merci pour cette soirée.

(et puis, il paraît qu'on attend bientôt Dick Annegarn, vous me voyez en train de sauter partout tellement je suis contente?)

 

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