Ce que je peux te dire d'elles (Anne Icart)

N'étant pas seulement une souris de bibliothèque, mais aussi une souris d'atelier de couture (Ah les étoffes, les dentelles, les boutons !..), je n'ai pas résisté à la couverture de ce roman (ça m'avait déjà fait cet effet pour "La couturière" de Frances de Pontes Peebles, il y a quelques années, et j'ai hésité pour "La liste de mes envies" de Grégoire Delacourt, bref, j'avoue mon point faible, si vous me mettez une photo de bobines sur la couverture d'un livre, je risque fort de craquer), même si la couverture, sur ma liseuse... Bref, je l'ai ajouté à la liste de mes envies livres numériques pour les vacances (d'été, toujours).

En plus il s'agit d'une histoire de femmes (Mmh... en même temps souvent, c'est le cas quand il y a des bobines sur la couverture, allez savoir pourquoi).

Blanche apprend que sa fille Violette vient d'accoucher d'un petit garçon. Elle ne savait même pas qu'elle était enceinte. Elle prend le train vers Paris pour rencontrer son petit fils et tenter de renouer le contact avec sa fille. Et dans le train, elle relit les carnets dans lesquels elle a retracé pour elle l'histoire de sa famille de filles et de femmes. Sa mère, les cousines de sa mère. Leur grand-mère commune, les liens entre elles trois, avec les hommes, avec elle-même enfant, avec leur époque, leurs rêves, leurs drames personnels, leurs failles... Elle trouve enfin les mots pour expliquer tout ça à sa fille devenant mère, dans l'espoir d'apaiser sa rancoeur, née des non-dits.

J'ai été plutôt emportée par ces destins, même si j'ai parfois trouvé les figures trop tranchées, les rôles distribués de façon trop définitive. Mais en même temps, dans les fonctionnements des familles, c'est souvent le cas, non?